Des doses cumulées de stéroïdes oraux trop élevées apparaissent liées à une augmentation de la pression artérielle, selon cette étude d’une équipe de l’Université de Leeds. Des conclusions présentées dans le Canadian Medical Association Journal à prendre au sérieux, alors que l’hypertension artérielle (HTA) touche déjà un adulte sur 5 dans le monde.
« Cet effet cumulé des doses de stéroïdes oraux sur le risque d'hypertension est substantiel, d’autant qu'il s'agit de médicaments couramment prescrits et que le fardeau de santé associé pourrait être très élevé », souligne le Dr Mar Pujades-Rodriguez du Leeds Institute of Health Sciences.
Dans le monde entier, alors que des millions de personnes restent à la maison pour réduire au maximum la transmission du nouveau coronavirus SARS-CoV-2, les professionnels de santé se préparent à faire exactement le contraire. Ces médecins, infirmiers, aides-soignants et les autres personnels de santé sont en première ligne dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets et les centres de soins de ville, exposés à un risque particulièrement élevé de COVID-19.
Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI) a enregistré des remontées de manque de masques FFP2, de patients non testés faute de moyens, etc… Cela a été vérifié par un sondage avec 16.383 infirmières qui ont répondu.
« Les professionnels infirmiers sont en colère, car nous n'acceptons pas de ne pas disposer du matériel adapté, dans la cinquième puissance mondiale », observe Thierry Amouroux, porte-parole du SNPI.
Les personnes atteintes de comorbidités chroniques ont besoin d'un soutien et de services médicaux et hospitaliers supplémentaires, ce qui entraîne des dépenses de santé plus élevées. Cette équipe de la George Mason University (Virginie) qui a analysé l’expérience de soins des patients souffrant de multiples maladies chroniques dans un centre de santé centré sur le patient (CareFirst Patient-Centered Medical Home), apporte à nouveau une confirmation de l’importance de soins coordonnés pour les résultats de santé mais aussi pour le vécu des patients.
Pour réduire la fréquence de propagation des infections, il est important de travailler sur les matériaux de surface, que ce soit à l’hôpital pour les revêtements des lits de soin ou des dispositifs médicaux comme les cathéters et les tubes respiratoires, ou pour des objets du quotidien comme les claviers des smartphones ou des télécommandes. Cette équipe de l’University College London(UCL) s’est plus particulièrement penchée sur les infections liées aux soins (IAS) et sur les infections nosocomiales rencontrées à l’hôpital.