Et si c’était à refaire ? 25% -toutes professions confondues- des médecins généralistes et spécialistes, dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, vétérinaires, radiologues, et biologistes, ne referaient pas le même métier. Face aux transformations du marché de la santé, 60% d’entre eux se sentent menacés. Ces résultats du Scan CMV Médiforce, l’Observatoire dédié aux professions libérales de santé, mettent en avant deux craintes, celle d’une nouvelle concurrence tous azimuts avec l’Internet et celle à très court terme d’un manque de trésorerie.
Le Professeur Didier Sicard remettait le 18 décembre dernier, au Président de la République, le rapport de la commission de réflexion sur la fin de vie qui lui avait été confiée en juillet dernier. C’était en effet, un engagement électoral du Président de la République, une proposition de loi « relative à l’assistance médicalisée pour mourir », d’ailleurs déjà sur le bureau du Sénat.
La Ministre de la Santé a reçu le 12 décembre des représentants de l’Ordre National des Infirmiers. Au départ non favorable à la mise en œuvre de l’Ordre des Infirmiers, Marisol Touraine a annoncé son intention de prendre objectivement position sur la base d’un bilan du travail effectué par L’Ordre et d’une réflexion menée sans urgence par un groupe de travail parlementaire.
« Le fil rouge de la démarche que j’initie aujourd’hui, c’est l’égalité, encore et toujours », déclarait en décembre dernier le Ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui lançait alors, dans la ville de Scorbé, le « Pacte Territoire-Santé », en réponse à la grave question des déserts médicaux. Un Pacte qui se veut de gauche et à l’image du changement du contexte sanitaire français, avec une nouvelle organisation autour d’un pivot, la médecine de proximité.
« Aucun médecin ne saurait consentir à donner la mort ». En s’attachant à distinguer arrêts de vie et fins de vie, l’Académie nationale de Médecine, consciente de la difficulté de compréhension pour les citoyens comme pour les professionnels de santé des différents textes réglementaires, réitère, dans sa contribution sur l’accompagnement des personnes en fin de vie, sa conviction qu’il faut absolument se garder de revenir sur la Loi Leonetti de 2005.
Du lit des patients au laboratoire de recherche, le parcours d’Isabelle Fromantin se caractérise par son originalité et sa cohérence. En se lançant dans une thèse de sciences et ingénierie, cette infirmière spécialisée dans les plaies et les cicatrisations a voulu comprendre pourquoi une plaie devient chronique et trouver des solutions pour les femmes atteintes de cancer du sein qu’elle prend en charge au quotidien.
La sinistralité globale -ou taux d’incidence de sinistres impliquant des professionnels de santé au titre de la responsabilité civile professionnelle (RCP)- sera globalement restée stable en 2011, malgré un contexte d’exercice des professions médicales et paramédicales de plus en plus exigeant, avec des attentes plus fortes des patients, la question aiguë des déserts médicaux et de l’accès aux soins, des formes de violence dans les établissements, et la restructuration hospitalière.
Avec le vote, le 28 novembre, de la loi sur les réseaux de soins créés par les mutuelles, par l’Assemblée nationale, ainsi que sur les modalités de mise en œuvre des conventions conclues entre les mutuelles et les professionnels de santé, les mutuelles viennent de prendre de fait un rôle prépondérant dans le système de santé et l’organisation du parcours de soins.
Sans les IBODE, pas de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires. C’est pourquoi les infirmières et infirmiers de bloc envisagent de se joindre au mouvement de mécontentement des chirurgiens et des internes pour ajouter leur voix à un appel à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la chirurgie. Garantes de la sécurité du bloc, les infirmiers de bloc souhaitent une redéfinition de leur formation ainsi que des actes exercés dont ils ont l’exclusivité.
Des postes prolongés de 12 heures ou plus sont monnaie courante pour le personnel infirmier des hôpitaux, en France comme dans ces 4 états américains, terrain de cette étude de l’Ecole d’Infirmières de la Penn. Des durées de travail prolongées à double effet, des personnels épuisés et des patients insatisfaits. Conclusions de cette étude, menée sur plus de 20.000 infirmières américaines, qui plaide pour la réorganisation du travail à l’hôpital, dans l’édition de novembre de la revue Health Affairs.