Les personnels de santé sont en première ligne et forment un groupe prioritairement exposé aux patients infectés par les virus en circulation. Mais ce que confirme cette étude de biologistes du Royal College of Surgeons in Ireland (RCSI, Dublin), menée durant l’épidémie de COVID-19, c’est que les professionnels de santé constituent précisément un échantillon prédictif de la progression de l’infection. L’équipe irlandaise suggère ainsi, dans la revue PLoS ONE que les personnels de santé pourraient former un système d'alerte précoce pour de futures épidémies.
Cette étude d’actualité, montre à quel point la pandémie de COVID-19 qui dure maintenant depuis plus d’un an a mis à rude épreuve la santé physique et mentale des infirmières. Les chercheurs de l'Ohio State University College of Nursing, outre d’alerter sur ces niveaux alarmants de stress et leurs conséquences sévères possibles chez les soignants, alertent sur l’association de ces symptômes dépressifs et d'anxiété et des erreurs médicales de plus en plus fréquentes, quoique évitables.