Ces niveaux élevés de détresse évalués au plus fort de la pandémie COVID-19, chez les infirmières et les médecins ne sont certes pas une surprise. Mais avec la moitié des effectifs atteints de symptômes dépressifs, l’étude présentée dans la revue General Hospital Psychiatry montre toute l’ampleur de ces effets psychologiques chez les personnels de santé. Des données qui montrent toute l’urgence de mettre en place de nouveaux protocoles à l’hôpital pour répondre à ce type de crise sanitaire.
Les facultés de Médecine de Sorbonne Université et de l’Université Paris Est Créteil proposeront pour la rentrée 2020-2021 aux professionnels de santé titulaires du diplôme d’État d’infirmier (IDE), avec un minimum 3 ans d’exercice, une formation spécifique conduisant au diplôme d’état en pratique avancée (grade Master 2).
La formation est organisée autour de :
1re année en tronc commun permettant de poser les bases de l’exercice infirmier en pratique avancée.
Ce capteur portable, nommé « VitalScout » et présenté par une équipe de bioingénieurs de l’Université de Galles du Sud permet d’évaluer les niveaux de stress. Documenté dans les Physiological Reports, ce dispositif pourrait contribuer à mieux contrôler et prévenir le burn out, en particulier chez les médecins, les infirmiers et autres personnels de santé.
La forte prévalence du stress et de l’épuisement professionnel est bien documentée chez les professionnels de santé, rappelle l’auteur principal, le Dr Damian M.
Des doses cumulées de stéroïdes oraux trop élevées apparaissent liées à une augmentation de la pression artérielle, selon cette étude d’une équipe de l’Université de Leeds. Des conclusions présentées dans le Canadian Medical Association Journal à prendre au sérieux, alors que l’hypertension artérielle (HTA) touche déjà un adulte sur 5 dans le monde.
« Cet effet cumulé des doses de stéroïdes oraux sur le risque d'hypertension est substantiel, d’autant qu'il s'agit de médicaments couramment prescrits et que le fardeau de santé associé pourrait être très élevé », souligne le Dr Mar Pujades-Rodriguez du Leeds Institute of Health Sciences.
Dans le monde entier, alors que des millions de personnes restent à la maison pour réduire au maximum la transmission du nouveau coronavirus SARS-CoV-2, les professionnels de santé se préparent à faire exactement le contraire. Ces médecins, infirmiers, aides-soignants et les autres personnels de santé sont en première ligne dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets et les centres de soins de ville, exposés à un risque particulièrement élevé de COVID-19.
Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI) a enregistré des remontées de manque de masques FFP2, de patients non testés faute de moyens, etc… Cela a été vérifié par un sondage avec 16.383 infirmières qui ont répondu.
« Les professionnels infirmiers sont en colère, car nous n'acceptons pas de ne pas disposer du matériel adapté, dans la cinquième puissance mondiale », observe Thierry Amouroux, porte-parole du SNPI.
Les personnes atteintes de comorbidités chroniques ont besoin d'un soutien et de services médicaux et hospitaliers supplémentaires, ce qui entraîne des dépenses de santé plus élevées. Cette équipe de la George Mason University (Virginie) qui a analysé l’expérience de soins des patients souffrant de multiples maladies chroniques dans un centre de santé centré sur le patient (CareFirst Patient-Centered Medical Home), apporte à nouveau une confirmation de l’importance de soins coordonnés pour les résultats de santé mais aussi pour le vécu des patients.
Pour réduire la fréquence de propagation des infections, il est important de travailler sur les matériaux de surface, que ce soit à l’hôpital pour les revêtements des lits de soin ou des dispositifs médicaux comme les cathéters et les tubes respiratoires, ou pour des objets du quotidien comme les claviers des smartphones ou des télécommandes. Cette équipe de l’University College London(UCL) s’est plus particulièrement penchée sur les infections liées aux soins (IAS) et sur les infections nosocomiales rencontrées à l’hôpital.
« Assurer leur sécurité commence par traiter les plaintes des patients », écrit cette équipe de l’Université de Colombie-Britannique à propos des personnels infirmiers. Les hôpitaux et autres organisations de santé peuvent protéger leurs personnels infirmiers des violences physiques et émotionnelles en traitant, le plus tôt possible, les plaintes des patients. Cette démarche de l’établissement permet à la fois d’améliorer la qualité des soins, de réduire le stress des personnels soignants, d’améliorer la satisfaction des patients et, enfin de réduire les violences auxquelles sont régulièrement confrontées les infirmières, souligne à juste raison cette étude présentée dans la revue Nursing Open.
Les infirmier(e)s dorment près d'une heure et demie de moins avant un quart de travail, ce qui nuit à la qualité et à la sécurité des soins, conclut cette étude de l’Université de New York. Ces données présentées dans la revue Sleep Health de la National Sleep Foundation, confirment un manque de sommeil chronique dans la profession, qui vient s’ajouter aux horaires et conditions de travail difficiles.