Ce programme, intitulé NICHE pour Nurses Improving Care for Healthsystem Elders, évalué sur 27 années de mise en œuvre et à partir des résultats de plus de 12.000 patients, montre toute l’importance d’une formation spécialisée des personnels infirmiers aux soins spécifiques à apporter aux patients plus âgés. Les chercheurs de l’Université de New York qui publient leurs conclusions dans la revue The Gerontologist montrent ici toute l’efficacité d’une telle formation à réduire les risques de chute, de complications et d’hospitalisation de ces patients.
Un rapport de consensus, américain, montre que l'épuisement professionnel est fréquent chez les professionnels de santé. Publié par la National Academy of Medicine (NAM), le rapport indique que l’épuisement professionnel touche aujourd’hui entre un tiers et la moitié des infirmières et des médecins américains et entre 45 et 60% des étudiants en médecine. Il préconise des recommandations centrées non seulement sur la création d’environnements de travail et d’apprentissage plus efficients mais aussi sur la réduction de la charge de travail administratif.
La prévention du risque nosocomial, c’est aussi la vaccination des soignants, rappelle ce Bulletin hebdo de l’institut de veille sanitaire du 27 septembre. Fréquemment touchés par les épidémies virales mais fréquemment aussi à l’origine de leur diffusion à l’hôpital, les soignants bien que globalement bien vaccinés, doivent encore faire un effort sur la vaccination contre la grippe, puisque seuls 25% d’entre eux y ont recours chaque année.
Un adulte sur 5 souffre de douleur chronique en Europe et un sur 3 n’est pas traité. Un groupe de spécialistes européens de la douleur européenne, OPENMinds, lance aujourd'hui un livre blanc qui souligne les déficiences de prise en charge de la douleur chronique et appelle les gouvernements à agir de toute urgence pour sa prévention et son traitement.
«Les recherches menées et publiées dans ce livre blanc révèlent une prévalence alarmante de la douleur chronique non prise en charge dans nos communautés.
La Haute Autorité de Santé (HAS) s’était engagée, en mai dernier à procéder à l'analyse de toutes ses recommandations élaborées entre 2005 et 2010 pour vérifier si elles étaient bien conformes aux règles en matière de déclarations publiques d'intérêt. Après ses recommandations sur la prise en charge du diabète de type 2, puis sur la maladie d’Alzheimer, suspendues en mai dernier, la HAS annonce la suspension de 6 autres recommandations.
Certes la douleur ne fait pas rire mais le rire augmente bien la tolérance à la douleur, selon cette étude de chercheurs de l'Université d'Oxford, en collaboration avec d'autres chercheurs européens et américains. Cette étude, publiée dans l’édition du 14 septembre des comptes-rendus de la Royal Society britannique suggère de recourir aussi au rire, en milieu médical.
Cette recherche, composée de 6 études expérimentales menées avec 16 à 62 participants par groupe, soit « en laboratoire » (avec projection de vidéos) qu'en « live » (en tant que spectateurs à des spectacles) avait pour objectif, d'étudier le lien entre le rire ou la détente en société et le sentiment de bien-être mais aussi de mieux comprendre le rôle joué par le rire dans nos interactions sociales.
L'Ordre national des infirmiers qui, depuis de nombreux mois, ne savait comment “boucler” son 3ème exercice annuel et combler un déficit important, vient d’obtenir le soutien de sa banque, le groupe BPCE, dans son effort de redressement financier.
Financé uniquement par les cotisations des membres, l'Ordre doit couvrir et ses frais de fonctionnement et d'investissement mais aussi les frais financiers de l'emprunt contracté pour deux ans, en mai 2009, dans l'attente de rentrées de nouvelles cotisations.
Les infirmières surchargées commettent des erreurs évitables qui entraînent, immanquablement des infections nosocomiales, indépendamment de leur volonté, démontre cette étude de la Nursing School de l’Université de Pennsylvanie, soutenue par les National Institutes of Health (NIH). Ces conclusions et ces appréciations du risque, bien qu’américaines et publiées dans l’édition d’août de l’American Journal of Infection, mettent en garde contre les conséquences du burn out, et sur les personnels soignants et pour la sécurité des soins.
59% des patients ont été soulagés par Cymbalta (duloxétine) de la douleur causée par la chimiothérapie, révèle cette étude de l’University of Michigan School of Nursing, présentée au 48è congrès de l'American Society of Clinical Oncology de Chicago. Un espoir pour les patients souffrant de picotements et de sensations douloureuses provoqués par la chimiothérapie.
C'est le premier essai clinique à identifier un traitement efficace pour cette douleur neuropathique induite par la chimio, un effet secondaire fréquent avec certains agents : Sensation de picotements dans les orteils, les pieds, les doigts et les mains qui vont de l'inconfort à la douleur pour un patient sur 3.
Cette étude de l’Ohio State montre une réduction spectaculaire et possible du stress, chez les infirmières en soins intensifs, grâce à quelques techniques de relaxation. Un appel à mettre en œuvre ces exercices de méditation en pleine conscience, dans cet environnement de travail ultra-stressant, pour réduire non seulement le stress mais aussi le risque d'épuisement professionnel ou burn out. Conclusions dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine.