Pour réduire la fréquence de propagation des infections, il est important de travailler sur les matériaux de surface, que ce soit à l’hôpital pour les revêtements des lits de soin ou des dispositifs médicaux comme les cathéters et les tubes respiratoires, ou pour des objets du quotidien comme les claviers des smartphones ou des télécommandes. Cette équipe de l’University College London(UCL) s’est plus particulièrement penchée sur les infections liées aux soins (IAS) et sur les infections nosocomiales rencontrées à l’hôpital.
« Assurer leur sécurité commence par traiter les plaintes des patients », écrit cette équipe de l’Université de Colombie-Britannique à propos des personnels infirmiers. Les hôpitaux et autres organisations de santé peuvent protéger leurs personnels infirmiers des violences physiques et émotionnelles en traitant, le plus tôt possible, les plaintes des patients. Cette démarche de l’établissement permet à la fois d’améliorer la qualité des soins, de réduire le stress des personnels soignants, d’améliorer la satisfaction des patients et, enfin de réduire les violences auxquelles sont régulièrement confrontées les infirmières, souligne à juste raison cette étude présentée dans la revue Nursing Open.
Les infirmier(e)s dorment près d'une heure et demie de moins avant un quart de travail, ce qui nuit à la qualité et à la sécurité des soins, conclut cette étude de l’Université de New York. Ces données présentées dans la revue Sleep Health de la National Sleep Foundation, confirment un manque de sommeil chronique dans la profession, qui vient s’ajouter aux horaires et conditions de travail difficiles.
Ce programme, intitulé NICHE pour Nurses Improving Care for Healthsystem Elders, évalué sur 27 années de mise en œuvre et à partir des résultats de plus de 12.000 patients, montre toute l’importance d’une formation spécialisée des personnels infirmiers aux soins spécifiques à apporter aux patients plus âgés. Les chercheurs de l’Université de New York qui publient leurs conclusions dans la revue The Gerontologist montrent ici toute l’efficacité d’une telle formation à réduire les risques de chute, de complications et d’hospitalisation de ces patients.
Un rapport de consensus, américain, montre que l'épuisement professionnel est fréquent chez les professionnels de santé. Publié par la National Academy of Medicine (NAM), le rapport indique que l’épuisement professionnel touche aujourd’hui entre un tiers et la moitié des infirmières et des médecins américains et entre 45 et 60% des étudiants en médecine. Il préconise des recommandations centrées non seulement sur la création d’environnements de travail et d’apprentissage plus efficients mais aussi sur la réduction de la charge de travail administratif.
Dans le secteur des soins, l'exposition quotidienne au stress est courante et de plus en plus fréquente avec les nouvelles organisations hospitalières. Ce stress peut entraîner des conséquences négatives pour les personnels infirmiers sur et en dehors de l‘hôpital, jusqu’à l'épuisement professionnel ou burn out, et pour les patients aussi. Cette expérience, présentée dans le Journal of Workplace Behavioral Health montre tous les bénéfices d’un programme basé sur la méditation en pleine conscience pour réduire ce stress.
Les infirmières motivées principalement par le désir d'aider les patients ont un risque accru d’épuisement professionnel, conclut cette étude de l'Université d’Akron. Les conclusions présentées à la 109è Réunion annuelle de l’American Sociological Association, montrent aussi que la motivation pour l’exercice professionnel et le mode de vie qui lui est associé, sont au contraire, des facteurs de réussite professionnelle et de santé personnelle.
Cette étude de la Loyola University met en lumière la prévalence de la détresse morale chez les infirmières des services de soins intensifs prenant en charge les grands brûlés, un trouble composé de sentiments douloureux et d’une angoisse émotionnelle et mentale. Un sentiment qui naît parfois de la conviction de devoir mettre en œuvre un protocole mais de ne le pouvoir en raison d’obstacles internes ou institutionnels.
Plus des deux tiers des paramédicaux interrogés dans cette étude ont connu la violence verbale, physique ou sexuelle au travail. Violence verbale de la part des patients, de leurs parents ou de leurs proches, violence très fréquente dans les services d'urgence de la part de collègues comme de patients, intimidation et parfois violence physique, selon cette étude publiée dans l’édition de décembre de la revue Prehospital Emergency Care.
Depuis les années 80, les fondateurs de la start up française Pharmaleads, travaillent sur ces premiers inhibiteurs des enképhalinases, 2 nouveaux antidouleurs, basés sur un mécanisme naturel et au potentiel prometteur, PL37 et PL265. Les deux candidats-médicaments sont destinés au traitement, par voie orale de la douleur neuropathique pour laquelle il n’existe aujourd’hui aucun traitement satisfaisant.
Les douleurs neuropathiques touchent environ 7 % de la population.