En sortie d’hospitalisation, un patient âgé devra préparer son retour au domicile (SSIAD), en Service de soins de suite et de réadaptation (SSR), ou en maison de retraite (EHPAD), l’objectif étant d’éviter une nouvelle hospitalisation. Certains SSR sont spécialisés dans certains soins -et en France autour de 9 activités spécialisées*. Dans cette étude, américaine, les experts soulèvent des inquiétudes concernant la qualité inégale des services de « skilled nursing facility », l’équivalent de nos SSR, et révèle des taux inégaux de transferts à court terme de ces services aux établissements de soins de longue durée.
C’est une meilleure qualité de vie et une plus grande satisfaction des patients atteints de cancer qui deviennent possibles avec l’intervention d’infirmière coordonnatrice en oncologie. Cet avantage considérable pour le patient, tout au long de son parcours de soins, est documenté par cette étude, présentée à l'European Lung Cancer Congress 2018 à Genève. Au Québec cet investissement a pris la forme d'un poste dédié au sein de l'équipe médicale : l'infirmière pivot en oncologie.
Cette très large étude menée sur plus de 350.000 patients de 531 hôpitaux américains, ayant subi une chirurgie, révèle une nouvelle fois toute l’importance de la formation infirmière pour une prise en charge de qualité des patients âgés atteints de démence. Ses données, présentées dans le Journal of the American Geriatrics Society révèlent que post-chirurgie, ces patients avec la maladie d'Alzheimer ou une démence ont un risque de décès extrêmement élevé dans les 30 jours.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
L’exercice des médecins devrait se recentrer sur les soins personnalisés et non sur des tâches transactionnelles, plaide cet article d’opinion, d’experts de l’Université de Californie Los Angeles (UCLA). Cette nouvelle vision ou évolution du rôle des médecins, présentée dans les Annals of Family Medicine, implique également des changements dans la formation médicale, le mode d’exercice et l’organisation de la prestation, les outils technologiques mis à disposition et dans la politique de santé, bien sûr.
Cette équipe de l’Université de l'Illinois à Chicago a étudié les informations déposées par le médecin et l’infirmière dans le dossier patient et analysé via un algorithme les différences de terminologie entre les personnels médicaux et paramédicaux. Cette étude, la toute première à comparer les concepts documentés par les médecins et les infirmier(e)s dans un même dossier patient révèle, pour la grande majorité d’entre eux, des types d’information, des points de vue et donc des centres d’intérêt et d’intervention complètement différents.
Comment réduire les transferts évitables des patients âgés, résidents en EHPAD ou en maisons de soins infirmiers vers l’hôpital ? Cette recherche du Regenstrief Institute (Indianapolis) rappelle que mieux traiter et « surveiller » les résidents permet d’éviter les hospitalisations; ce qui est à la fois meilleur pour la santé des résidents et pour l’économie et l’organisation du système de santé.
Le point de vue défavorable des patients sur la qualité des soins hospitaliers est fortement lié au nombre d'infirmiers, révèle cette étude internationale, menée à la School of Nursing de l’Université de Pennsylvanie et publiée dans le British Medical Journal Open. Non seulement les chercheurs suggèrent que la seule augmentation des effectifs… pourrait relever le niveau de satisfaction à l'égard de la qualité des soins, mais estiment, très précisément, la baisse de satisfaction à 40%, dans les hôpitaux où une infirmière prend soin de 10 patients au lieu des 6 patients « recommandés » (en Angleterre).
Les dispositifs intraveineux connus sous le nom de PICC (pour peripherally inserted central catheter) devraient être réservés pour une utilisation à long terme, alerte cette étude de l’Université du Michigan. Cette analyse de dossiers d’hospitalisation montre que dans les faits, une fois sur 4 le PICC est utilisé pendant 5 jours ou moins. Alors que l’usage du PICC, y compris pour de brèves périodes, est associé à des complications, des efforts ciblés sur les facteurs sous-jacents à cette utilisation trop « courte » semblent nécessaires.