Dans le secteur des soins, l'exposition quotidienne au stress est courante et de plus en plus fréquente avec les nouvelles organisations hospitalières. Ce stress peut entraîner des conséquences négatives pour les personnels infirmiers sur et en dehors de l‘hôpital, jusqu’à l'épuisement professionnel ou burn out, et pour les patients aussi. Cette expérience, présentée dans le Journal of Workplace Behavioral Health montre tous les bénéfices d’un programme basé sur la méditation en pleine conscience pour réduire ce stress.
Les infirmières motivées principalement par le désir d'aider les patients ont un risque accru d’épuisement professionnel, conclut cette étude de l'Université d’Akron. Les conclusions présentées à la 109è Réunion annuelle de l’American Sociological Association, montrent aussi que la motivation pour l’exercice professionnel et le mode de vie qui lui est associé, sont au contraire, des facteurs de réussite professionnelle et de santé personnelle.
Cette étude de la Loyola University met en lumière la prévalence de la détresse morale chez les infirmières des services de soins intensifs prenant en charge les grands brûlés, un trouble composé de sentiments douloureux et d’une angoisse émotionnelle et mentale. Un sentiment qui naît parfois de la conviction de devoir mettre en œuvre un protocole mais de ne le pouvoir en raison d’obstacles internes ou institutionnels.
Plus des deux tiers des paramédicaux interrogés dans cette étude ont connu la violence verbale, physique ou sexuelle au travail. Violence verbale de la part des patients, de leurs parents ou de leurs proches, violence très fréquente dans les services d'urgence de la part de collègues comme de patients, intimidation et parfois violence physique, selon cette étude publiée dans l’édition de décembre de la revue Prehospital Emergency Care.
Depuis les années 80, les fondateurs de la start up française Pharmaleads, travaillent sur ces premiers inhibiteurs des enképhalinases, 2 nouveaux antidouleurs, basés sur un mécanisme naturel et au potentiel prometteur, PL37 et PL265. Les deux candidats-médicaments sont destinés au traitement, par voie orale de la douleur neuropathique pour laquelle il n’existe aujourd’hui aucun traitement satisfaisant.
Les douleurs neuropathiques touchent environ 7 % de la population.
Les infirmières cliniciennes devraient être en première ligne dans la détection des démences, en particulier chez les femmes. Pourtant les professionnels de santé n'évaluent pas régulièrement la santé cognitive de leurs patients et « sont en manque » d'outils d'évaluation normalisés et reconnus pour effectuer ces évaluations critiques relève ce rapport de l’Association WomenAgainstAlzheimer et de l'Association américaine infirmière, la National Association of Nurse Practitioners in Women's Health.
Plusieurs études ont déjà associé une horloge biologique déréglée par un travail de nuit ou posté, à des effets néfastes pour la santé. Cette nouvelle étude confirme 2 effets liés à la durée du travail en horaires décalés: une augmentation de l’incidence des maladies cardiovasculaires et de la mortalité par cancer du poumon, chez des infirmières ayant travaillé en rotation par quarts, de nuit, respectivement pendant 5 et 15 années ou plus.
C’est la première étude à avoir regardé si les médecins ont un taux de divorce supérieur ou non, par rapport aux autres professions de santé ou à d’autres professions sans rapport avec la santé, comme les avocats, par exemple. Les conclusions, présentées dans le British Medical Journal et commentées dans la même revue par un médecin britannique, répondent non seulement à la question, mais révèlent que les médecins femmes ont un risque accru par rapport à leurs homologues masculins.
Cette étude de l’Ohio State montre une réduction spectaculaire et possible du stress, chez les infirmières en soins intensifs, grâce à quelques techniques de relaxation. Un appel à mettre en œuvre ces exercices de méditation en pleine conscience, dans cet environnement de travail ultra-stressant, pour réduire non seulement le stress mais aussi le risque d'épuisement professionnel ou burn out. Conclusions dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine.
59% des patients ont été soulagés par Cymbalta (duloxétine) de la douleur causée par la chimiothérapie, révèle cette étude de l’University of Michigan School of Nursing, présentée au 48è congrès de l'American Society of Clinical Oncology de Chicago. Un espoir pour les patients souffrant de picotements et de sensations douloureuses provoqués par la chimiothérapie.
C'est le premier essai clinique à identifier un traitement efficace pour cette douleur neuropathique induite par la chimio, un effet secondaire fréquent avec certains agents : Sensation de picotements dans les orteils, les pieds, les doigts et les mains qui vont de l'inconfort à la douleur pour un patient sur 3.