« Si vous leur enseignez, les infirmières se soucieront… », écrit cette équipe infirmière de l’Université de Floride et du Florida Center for Nursing, à l'initiative d'un nouveau programme de formation aux soins gériatriques pour les étudiants en sciences infirmières de premier cycle. Prenant en compte le vieillissement des populations, avec d’ici 2030, 1 personne sur 5 âgée de 65 ans ou plus, et le besoin de soins croissant de ces patients plus âgés, ces chercheurs alertent sur la nécessité de préparer nos systèmes de santé.
En « maison de retraite », mais pas seulement, le stress des soignants se développe avec le manque de temps, et la qualité des soins apportés aux patients âgés s’en ressent également. L’auteur de cette approche, un expert en planification fait remarquer que les ulcères de pression peuvent se développer chez des patients qui ne bougent pas souvent et qui restent au lit dans la même position.
Quelles sont les conditions de soins de qualité personnalisés pour le patient à domicile ? Un parcours de soins individualisé et une équipe pluridiscplinaire coordonnée. La coordination des soins infirmiers est ici confirmée comme la clé du succès des maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes, l’équivalent, aux Etats-Unis de nos maisons de santé pluridisciplinaires- MSP) et de la qualité des soins à domicile (SAD).
Cette étude menée par une collaboration internationale d’experts rappelle qu’un protocole de retrait inapproprié, par le professionnel de santé, de l'équipement de protection individuelle (blouse, masque, gants), favorise la propagation de bactéries résistantes aux médicaments et est un facteur important de contamination des personnels de santé eux-mêmes. Un appel à mieux former les personnels de santé à ces protocoles de retrait.
Ces dernières années, aux Etats-Unis comme en Europe, le dossier de santé électronique ou Dossier Médical Patient (DMP) a été mis en œuvre dans les hôpitaux et de nombreuses structures de santé qui ont tous adopté une forme de technologie de gestion des données patients. Désormais, l'accent est mis sur la manière dont un DSE complet peut améliorer les résultats en termes de qualité et d'efficience des soins de santé.
Pour amener les personnes âgées à prêter attention aux informations importantes sur leur santé, et sur leurs traitements, il est préférable de commencer par les bonnes nouvelles, relève cette équipe de l’Université de Caroline du Nord. C'est l'une des conclusions de cette étude publiée dans la revue Psychology and Aging qui montre que les personnes âgées sont mieux disposées à communiquer sur leurs problèmes de santé et à écouter les recommandations du médecin, lorsqu'elles ont été préalablement placées dans une attitude positive à l'égard de leur santé.
Avec le vieillissement des populations, le développement de l’ambulatoire, des réseaux et maisons de santé…les professionnels des soins à domicile (SAD) doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux défis, en particulier, ceux associés aux schémas thérapeutiques complexes. Cette équipe de la New York University identifie les lacunes et les possibilités de coordination de la gestion des médicaments entre les différents professionnels de santé qui suivent le patient à domicile.
L’exsudat permet d’optimiser la cicatrisation (1). Il est constitué de différents éléments qui maintiennent un environnement propice à l’action cicatricielle des fibroblastes. Il permet de réguler une homéostasie favorable mais également de maintenir un milieu humide qui favorise la cicatrisation via la migration des kératinocytes et la synthèse du collagène du milieu extracellulaire. Utile, l’exsudat doit cependant être maîtrisé et canalisé pour que sa quantité reste optimale sur le lit de la plaie (2).
Cet article d’experts américains du Brigham and Women’s Hospital (Harvard- Boston, Massachusetts) réunit les preuves de la performance des maisons de santé et précise leurs besoins spécifiques en matière de dossiers de santé électroniques. Si, aux Etats-Unis, le relais des soins de santé sur les territoires passe depuis longtemps par ces nouvelles structures pluridisciplinaires de santé, leur réussite repose incontestablement, selon les auteurs, sur l'amélioration conjointe des systèmes d'information et les dossiers de santé électroniques.
Elles ont précédé nos Maisons de Santé pluridisciplinaires (MSP) et aux Etats-Unis, et on les appelle « les maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes). Un groupe de travail de médecins en soins primaires, le Patient-Centered Primary Care Collaborative (PCPCC) livre un premier bilan des effets plutôt positifs de ces structures. En particulier en termes « d’expérience et de satisfaction Patient ».