Elles ont précédé nos Maisons de Santé pluridisciplinaires (MSP) et aux Etats-Unis, et on les appelle « les maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes). Un groupe de travail de médecins en soins primaires, le Patient-Centered Primary Care Collaborative (PCPCC) livre un premier bilan des effets plutôt positifs de ces structures. En particulier en termes « d’expérience et de satisfaction Patient ».
L'épuisement professionnel est alarmant chez les médecins et les personnels de soins primaires, mais est-il lié au taux de rotation des personnels médicaux et paramédicaux ? Cette recherche de l’Université de Californie San Francisco, présentée dans les Annals of Family Medicine, révèle que l'épuisement professionnel contribue au roulement chez les médecins en soins primaires, mais pas chez les autres personnels. Ces conclusions rappellent que les taux de roulement élevés ont des conséquences importantes pour les soins aux patients.
La neurostimulation transcutanée TENS (de l’anglais Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) est une méthode de soulagement de la douleur dont l’efficacité est largement documentée.
Prescrite dans les structures de lutte contre la douleur (SDC), elle permet la prise en charge de tous types de douleurs chroniques (avis HAS Septembre 2009), en particulier les douleurs neuropathiques ou d’origine musculaire.
Cette technique agit en renforçant les systèmes naturels de contrôle et permet de :
Les soins à domicile constitueraient-ils une « frontière sensible » pour le contrôle du risque infectieux ? Cette étude menée par une équipe de l'Université Columbia et du Visiting Nurse Service de New York qui a exploré les attitudes des infirmières libérales au domicile des patients, en particulier vis-à-vis du contrôle des infections montre combien il est important de comprendre et de corriger les idées fausses des infirmières à domicile sur les mesures à respecter.
À quelle fréquence les considérations de coûts sont-elles documentées dans les notes cliniques ? La question est posée par ces chercheurs du Beth Israel Deaconess Medical Center (Boston) qui cherchent ici, dans le JAMA Network Open à évaluer l’influence des considérations de coût sur les décisions de traitement. La conclusion parle d’elle-même, en ce qui concerne les USI (Unités de Soins Intensifs) couvertes par cette étude, moins de 4% des dossiers comportent une note relative aux coûts des traitements.
Cette étude qualitative menée par entretiens, examine les aspects de l'objection de conscience chez les personnels infirmiers. L’étude de présentée dans le Journal of Advanced Nursing commence à déchiffrer l’importance pour les infirmiers et les infirmières, dans un environnement de pratique clinique de plus en plus complexe, y compris sur le plan éthique et souligne la nécessité de veiller à la liberté de conscience des infirmières et infirmiers comme à celle de tous les professionnels de santé d’ailleurs.
Ces études et ces entretiens menés par une équipe de l’Université George Washington révèlent que les journalistes de la santé ne comprennent toujours pas l’éventail des rôles des infirmier(e)s et que la profession ne les intéresse pas suffisamment. Des conclusions présentées dans deux revues, le Journal of Nursing Scholarship et l’American Journal of Nursing qui soulignent que les médias pourraient s’impliquer davantage pour apporter au public et aux usagers de santé un bilan plus juste des connaissances et des actes que les infirmières peuvent offrir.
Dans un souci de transparence et de promotion de la communication avec les patients après une erreur médicale, de nombreux hôpitaux ont mis en œuvre une nouvelle approche appelée programme de communication et de résolution des problèmes. Cette étude d’une équipe du Brigham and Women's Hospital (BWH), montre, dans la revue Health Affairs, que grâce à ces programmes, les hôpitaux communiquent ouvertement avec les patients après les événements indésirables, en recherchant des informations spécifiques, en fournissant des explications et, le cas échéant, en assumant la responsabilité de l’erreur.
Parmi les priorités des infirmières et des autres professionnels de santé, il y a l’éducation des patients sur les risques pour la santé liés à la sédentarité prolongée, et sur les moyens de réduire et d’interrompre ces temps d’inactivité. On sait bien aujourd’hui que le fait de rester assis trop longtemps dans la journée sans pause active, accroît le risque de nombreuses maladies, même si l'on se livre à l’activité physique recommandée.
Et si les piqûres ne faisaient plus mal aux enfants ? L'hôpital peut mettre en œuvre toute une série de stratégies pour éliminer ou réduire la douleur de l'aiguille chez les enfants. Cette étude nous propose dans cette édition spéciale de PAIN Reports® consacrée à la recherche pédiatrique contre la douleur, 4 interventions éprouvées contre la douleur au site d'injection.
Au départ, c’est la démarche unique en son genre d’un grand hôpital pédiatrique américain et le premier bilan de mises en œuvre réussies de protocoles, visant à réduire ou éliminer la douleur à l’aiguille, y compris celle des vaccinations, à l’échelle d’un hôpital international pour enfants, résume l’auteur principal, le Dr Stefan J.