En 2014, de nouveaux règlements sur la dotation en personnel infirmier aux soins intensifs ont entraîné de modestes augmentations de personnel, mais aucune réduction des taux de mortalité ou de complications chez les patients. Ce bilan d’une équipe du Beth Israel Deaconess (Boston), proposé dans la revue Critical Care Medicine, loin de contester la sécurité et la qualité des soins associée à une dotation plus généreuse en personnels, suggère surtout l’absence d’effet d’une nouvelle réglementation en matière d’organisation au sein des établissements.
C’est à travers toute une série d’articles et d’études que le Journal of Addictions Nursing, la revue officielle de l’International Nurses Society on Addictions, nous livre une perspective infirmière sur la crise des opioïdes. Une crise qui touche aujourd’hui l’Europe autant que les Etats-Unis. Cette édition documente ainsi le rôle unique à jouer pa les infirmières spécialisées en toxicomanie dans la prise en charge des patients concernés.
Les études sont nombreuses sur les effets néfastes pour la santé de la sédentarité, et surtout sur les effets de la position assise prolongée. Cette nouvelle revue de la littérature appelle les infirmiers et les infirmières, en première ligne face aux patients sédentaires, parfois malgré eux, à sensibiliser et à apporter des conseils pour réduire ces risques associés à la sédentarité prolongée.
« Lorsque nous pensons au diagnostic, nous considérons généralement une maladie à la fois. Lorsque nous planifions sa gestion, nous faisons la même chose. C'est essentiel pour la clarté de la pensée, mais cela ne tient pas compte du fait qu'une maladie peut influer sur l'évolution d'une autre maladie coexistante », écrit le rédacteur en chef du Journal de l'Association médicale canadienne (CMAJ).
L’évaluation de la douleur chez le petit enfant, encore incapable de s’exprimer et de la décrire avec des mots, ou encore chez des enfants présentant des comorbidités complexes, est un défi de toujours pour les infirmières en pédiatrie. Cette recherche de la Solomont School of Nursing de l’Université du Massachusetts nous indique les priorités dans l'identification de la douleur chez l'enfant, en particulier lorsqu’il souffre de troubles neurologiques.
Dans l'ensemble, 1 à 2% des patients sortent de l’hôpital, contre avis médical. Les patients ayant subi une angioplastie coronaire, ayant subi une crise cardiaque, qui fument ou abusent de l'alcool ou d’autres substances sont les plus susceptibles de ne pas suivre l'avis médical et de sortir de l’hôpital en dépit de l’avis du médecin. Cette étude, présentée dans le Journal of American College of Cardiology (JACC) : Cardiovascular Interventions constate que la sortie de l’hôpital contre avis médical est le meilleur prédicteur d’y retourner dans les 30 jours qui suivent.
On ne les prend pas suffisamment en compte dans l’établissement et le suivi du pronostic d’un patient hospitalisé en unité de soins intensifs (USI). Et pourtant, explique cette recherche menée depuis l’Université de Waterloo (Canada), les notes prises par les infirmières durant leurs soins, sur les résultats, symptômes et comportement du patient peuvent considérablement aider à établir le pronostic. Et pas seulement la survie et la durée de survie du patient.
Depuis un mois qu’elle est salariée au Groupe Hexagone Santé Méditerranée à Nîmes (Polyclinique Grand Sud, Cliniques les Franciscaines, Nouvel Clinique Bonnefon), Loriane Saliège, membre du Collège des Soignants et Infirmière en Pratiques Avancées en Gérontologie (IPAG), a accompagné une quarantaine de patients bénéficiant d’une chirurgie orthopédique et permis à une grande majorité d’entre eux d’éviter l’installation d’une dépendance pendant ou au décours d’une hospitalisation.
Aider les autres est un fondement de notre société. Alors que nous pensons, de manière intuitive que nous aidons les autres parce que nous partageons leur douleur avec empathie, les neurosciences nous apprennent que lorsque nous voyons quelqu'un souffrir, notre cerveau active, en effet, les régions tactiles et émotionnelles comme si nous étions nous-mêmes en train de souffrir. Cette étude de l’Institut néerlandais pour les neurosciences confirme que l'altération de l'activité dans ces zones sensorielles du cerveau peut modifier notre volonté d’entraide.
L'intelligence artificielle (IA) dans les soins de santé se développe rapidement, avec de nombreuses applications actuellement utilisées ou en développement dans le monde entier. Le Nuffield Council on Bioethics (Londres), un organisme indépendant qui examine des questions éthiques en biologie et en médecine, a décidé de se pencher sur les applications actuelles et possibles de l'IA dans les soins et sur les problèmes éthiques qui peuvent être associés à son utilisation.