On ne les prend pas suffisamment en compte dans l’établissement et le suivi du pronostic d’un patient hospitalisé en unité de soins intensifs (USI). Et pourtant, explique cette recherche menée depuis l’Université de Waterloo (Canada), les notes prises par les infirmières durant leurs soins, sur les résultats, symptômes et comportement du patient peuvent considérablement aider à établir le pronostic. Et pas seulement la survie et la durée de survie du patient.
Depuis un mois qu’elle est salariée au Groupe Hexagone Santé Méditerranée à Nîmes (Polyclinique Grand Sud, Cliniques les Franciscaines, Nouvel Clinique Bonnefon), Loriane Saliège, membre du Collège des Soignants et Infirmière en Pratiques Avancées en Gérontologie (IPAG), a accompagné une quarantaine de patients bénéficiant d’une chirurgie orthopédique et permis à une grande majorité d’entre eux d’éviter l’installation d’une dépendance pendant ou au décours d’une hospitalisation.
Aider les autres est un fondement de notre société. Alors que nous pensons, de manière intuitive que nous aidons les autres parce que nous partageons leur douleur avec empathie, les neurosciences nous apprennent que lorsque nous voyons quelqu'un souffrir, notre cerveau active, en effet, les régions tactiles et émotionnelles comme si nous étions nous-mêmes en train de souffrir. Cette étude de l’Institut néerlandais pour les neurosciences confirme que l'altération de l'activité dans ces zones sensorielles du cerveau peut modifier notre volonté d’entraide.
L'intelligence artificielle (IA) dans les soins de santé se développe rapidement, avec de nombreuses applications actuellement utilisées ou en développement dans le monde entier. Le Nuffield Council on Bioethics (Londres), un organisme indépendant qui examine des questions éthiques en biologie et en médecine, a décidé de se pencher sur les applications actuelles et possibles de l'IA dans les soins et sur les problèmes éthiques qui peuvent être associés à son utilisation.
Alors que l’obésité est peut-être l’épidémie la plus redoutée en Santé publique, avec son cortège de comorbidités, cette étude d’une équipe de l’Université George Washington montre des professionnels de santé démunis et mal formés pour prendre en charge leurs patients obèses. Ces conclusions, présentées dans la revue Obesity, appellent à développer des formations médicales basées sur une meilleure connaissance des lignes directrices fondées sur la preuve scientifique, pour le traitement non chirurgical de l'obésité.
En sortie d’hospitalisation, un patient âgé devra préparer son retour au domicile (SSIAD), en Service de soins de suite et de réadaptation (SSR), ou en maison de retraite (EHPAD), l’objectif étant d’éviter une nouvelle hospitalisation. Certains SSR sont spécialisés dans certains soins -et en France autour de 9 activités spécialisées*. Dans cette étude, américaine, les experts soulèvent des inquiétudes concernant la qualité inégale des services de « skilled nursing facility », l’équivalent de nos SSR, et révèle des taux inégaux de transferts à court terme de ces services aux établissements de soins de longue durée.
C’est une meilleure qualité de vie et une plus grande satisfaction des patients atteints de cancer qui deviennent possibles avec l’intervention d’infirmière coordonnatrice en oncologie. Cet avantage considérable pour le patient, tout au long de son parcours de soins, est documenté par cette étude, présentée à l'European Lung Cancer Congress 2018 à Genève. Au Québec cet investissement a pris la forme d'un poste dédié au sein de l'équipe médicale : l'infirmière pivot en oncologie.
Cette très large étude menée sur plus de 350.000 patients de 531 hôpitaux américains, ayant subi une chirurgie, révèle une nouvelle fois toute l’importance de la formation infirmière pour une prise en charge de qualité des patients âgés atteints de démence. Ses données, présentées dans le Journal of the American Geriatrics Society révèlent que post-chirurgie, ces patients avec la maladie d'Alzheimer ou une démence ont un risque de décès extrêmement élevé dans les 30 jours.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.