Le patient doit être acteur de ses traitements, l’infirmière peut l’aider, relève le Syndicat National des Professionnels Infirmiers dans un communiqué. C’est vrai, en particulier pour les somnifères et les anxiolytiques, chez le patient âgé.
S’il ne faut jamais arrêter un médicament sans l’avis d’un médecin, chaque médicament prescrit doit être régulièrement réévalué : est-il toujours utile ? Quels sont ses inconvénients ?
Certes, ce premier « observatoire Medscape » sur l’état de santé mentale des médecins est mené aux Etats-Unis, cependant, il confirme un phénomène général, déjà documenté dans de nombreux pays : la majorité des médecins sont épuisés ou déprimés. Ce rapport national révèle ainsi que si près des deux tiers des médecins américains se sentent épuisés, déprimés ou les deux à la fois, les médecins en milieu de carrière et les femmes médecins semblent les plus touchés.
Cette étude confirme toute l’importance des soins de transition, en Urgences gériatriques et le rôle clé des infirmières qui les dispensent. Cette équipe de l’École de médecine Mount Sinai (New York) montre que les patients gériatriques vus par les infirmières de soins de transition en service d'urgence sont moins susceptibles d'être admis à l'hôpital. Des données qui confirment l’importance des soins initiés à l'arrivée d'un patient plus âgé en Service d’Urgence.
Cette recherche de Université technique du Danemark ouvre la voie à des stratégies de traitement personnalisées des infections chroniques multirésistantes, à travers l’analyse d’isolats du pathogène multirésistant Pseudomonas aeruginosa, responsable d’infection pulmonaire chez les patients atteints de mucoviscidose (fibrose kystique). Ces infections à Pseudomonas résistantes aux antibiotiques chez les patients atteints de mucoviscidose ont en effet peut-être trouvé un nouveau protocole de traitement : en identifiant sur ces isolats des mutations spécifiques qui confèrent vulnérabilité ou résistance au pathogène, les chercheurs montrent qu’il est possible d’optimiser le traitement de chaque patient en fonction de son « état phénotypique ».
Et si la génétique pesait plus fortement sur l’incidence des douleurs chroniques post-opératoires que les facteurs de risque cliniques tels que l'âge, le sexe, le tabagisme ou la technique d'anesthésie ? C’est bien la conclusion de cette étude à paraître dans la revue Anesthesiology : les variations génétiques expliquent un taux de douleurs postopératoires chroniques plus élevé, compris entre 7 et 12%, que les facteurs de risque cliniques.
La qualité du sommeil et l’épuisement professionnel peuvent-ils nuire à la performance professionnelle des infirmières, en particulier de celles qui travaillent par quarts ? Ces chercheurs de l’Université de L’Aquila (Italie) ont souhaité préciser l’impact de ces 2 facteurs très prégnants de l’exercice infirmier. Leurs conclusions, présentées dans le Journal of Advanced Nursing, sans surprise, incitent une nouvelle fois à développer les interventions, à l’hôpital notamment, permettant de promouvoir la santé, le bien-être et la sécurité des infirmières.
Cet essai d’une infirmière bioéthicienne de Pennsylvanie, Connie M. Ulrich, rappelle les enjeux de ces infirmiers et infirmières, dont l’expertise, mieux installée au Canada et aux Etats-Unis, porte sur les complexités morales qui peuvent se poser dans les soins, comme dans la recherche ou les politiques de santé. A travers sa trajectoire professionnelle et ses expériences cliniques et éducatives, l’auteur décrit les défis éthiques rencontrés quotidiennement par les infirmières et met l’accent sur l’importance de la formation des personnels de santé à l’éthique.
Les tissus antimicrobiens des blouses des personnels soignants peuvent être inefficaces à prévenir la transmission bactérienne, suggère cette étude de l’hôpital universitaire Duke qui a examiné les risques liés à différents types de tissus. Et même si les infirmières portent des blouses à propriétés antimicrobiennes, l’étude présentée dans la revue Infection Control and Hospital Epidemiology confirme le risque de contamination bactérienne des patients.
Attendue par de nombreux actifs, la saison estivale, synonyme de beaux jours de détente et de vacances en famille, est malheureusement moins bien vécue par nos aînés.
Plus fragiles aux fortes chaleurs et plus isolées après les départs en congés, de nombreuses personnes âgées n’adoptent pas les bons réflexes et peuvent mettre leur santé en danger en cas de températures estivales élevées ou même de canicule.
A l’occasion de cette Journée internationale des Infirmier(e)s, le Laboratoire Paul Hartmann nous offre le récit (éclairé) de Sara, infirmière spécialisée et formatrice dans les soins de plaies. Parmi les conclusions de presque toute une vie consacrée à son exercice, rien ne vaut la formation reçue au chevet du patient, écrit Sara Ford. « Les moments passés au chevet du patient constituent la meilleure des formations, c’est à la fois un fait que les professionnels du Soin ne peuvent ignorer mais aussi ce que cette profession a de meilleur à offrir ».