Des pratiques rigoureuses d'hygiène et de lavage des mains peuvent permettre de réduire la mortalité, les taux de prescription d'antibiotiques et donc les risques d’antibiorésistance, particulièrement chez les patients/résidents âgés. C’est donc vrai non seulement dans les établissements hospitaliers mais aussi dans les maisons de soins infirmiers ou de longs séjours, conclut cette étude française du laboratoire Modélisation, épidémiologie et surveillance des risques sanitaires (MESuRS) du Conservatoire national des Arts et Métiers.
Un très grand nombre d’hospitalisations serait évitable en réduisant les événements indésirables liés aux médicaments, aux polymédications et à la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées. Et la déprescription participe à une meilleure pratique de prescription. Cette équipe de l’Université d'Auckland (Nouvelle-Zélande) qui explore les points de vue des médecins de soins primaires sur les facilitateurs et les freins de la déprescription en pratique quotidienne, suggère que les généralistes, qui prescrivent la plupart des médicaments, ne sont pas, en réalité, la cible prioritaire à convaincre.
Le patient doit être acteur de ses traitements, l’infirmière peut l’aider, relève le Syndicat National des Professionnels Infirmiers dans un communiqué. C’est vrai, en particulier pour les somnifères et les anxiolytiques, chez le patient âgé.
S’il ne faut jamais arrêter un médicament sans l’avis d’un médecin, chaque médicament prescrit doit être régulièrement réévalué : est-il toujours utile ? Quels sont ses inconvénients ?
Certes, ce premier « observatoire Medscape » sur l’état de santé mentale des médecins est mené aux Etats-Unis, cependant, il confirme un phénomène général, déjà documenté dans de nombreux pays : la majorité des médecins sont épuisés ou déprimés. Ce rapport national révèle ainsi que si près des deux tiers des médecins américains se sentent épuisés, déprimés ou les deux à la fois, les médecins en milieu de carrière et les femmes médecins semblent les plus touchés.
Cette étude confirme toute l’importance des soins de transition, en Urgences gériatriques et le rôle clé des infirmières qui les dispensent. Cette équipe de l’École de médecine Mount Sinai (New York) montre que les patients gériatriques vus par les infirmières de soins de transition en service d'urgence sont moins susceptibles d'être admis à l'hôpital. Des données qui confirment l’importance des soins initiés à l'arrivée d'un patient plus âgé en Service d’Urgence.
Cette recherche de Université technique du Danemark ouvre la voie à des stratégies de traitement personnalisées des infections chroniques multirésistantes, à travers l’analyse d’isolats du pathogène multirésistant Pseudomonas aeruginosa, responsable d’infection pulmonaire chez les patients atteints de mucoviscidose (fibrose kystique). Ces infections à Pseudomonas résistantes aux antibiotiques chez les patients atteints de mucoviscidose ont en effet peut-être trouvé un nouveau protocole de traitement : en identifiant sur ces isolats des mutations spécifiques qui confèrent vulnérabilité ou résistance au pathogène, les chercheurs montrent qu’il est possible d’optimiser le traitement de chaque patient en fonction de son « état phénotypique ».
Ce vaccin expérimental pourrait permettre de réduire considérablement l’incidence des infections urinaires, un type d’infections parmi les plus fréquents à l’hôpital comme en soins à domicile. Plus largement ces travaux, présentés dans la revue Science Translational Medicine, décryptent le processus de développement de l’infection et identifient une protéine cible, responsable de la formation du biofilm.
Les infections urinaires sont les infections nosocomiales les plus fréquentes représentant 30 à 36% des infections nosocomiales, hors colonisations asymptomatiques.
Les infirmières, une fois formées, sont tout à fait capables d’assurer certains soins ou actes, jusque-là réservés aux médecins, démontre cette étude espagnole, publiée dans l’édition du 21 mars du Journal of Advanced Nursing. Dans un contexte de déserts médicaux, d’interdisciplinarité et de développement de maisons de santé pluridisciplinaires, ces résultats, favorables à la délégation de tâches médicales peuvent contribuer à réduire les résistances au changement.
Ce rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réalisé par l’Institut infirmier de l’Université de Californie – Los Angeles (UCLA) met en avant l’impact majeur que peuvent avoir Infirmièr(e)s et Sages-Femmes sur l’évolution des modes de vie et la réduction des facteurs évitables de maladies chroniques. 38 pages d’exemples d’interventions et de preuves qui forment un appel à renforcer la reconnaissance de ces professionnels dans l’éducation des patients, en particulier pour la prévention des maladies cardio-vasculaires, des cancers, des maladies respiratoires chroniques et du diabète.
Importante démotivation, perte d’espoir, sentiments négatifs pour 70% des professionnels et niveau de stress augmenté, ce sont les principales conclusions du sondage 2013 réalisé par le Syndicat national des professionnels infirmiers. Avec, toujours, le rejet des coopérations et transferts de compétences tels que prévus dans la Loi Hôpital.
Ce sondage mené par IPSOS par le SNPI sur ses adhérents a été mené en janvier 2013.