Les dispositifs intraveineux connus sous le nom de PICC (pour peripherally inserted central catheter) devraient être réservés pour une utilisation à long terme, alerte cette étude de l’Université du Michigan. Cette analyse de dossiers d’hospitalisation montre que dans les faits, une fois sur 4 le PICC est utilisé pendant 5 jours ou moins. Alors que l’usage du PICC, y compris pour de brèves périodes, est associé à des complications, des efforts ciblés sur les facteurs sous-jacents à cette utilisation trop « courte » semblent nécessaires.
Cette nouvelle revue de la littérature sur les soins palliatifs permet une mise à jour des compétences mais aussi une réponse mieux adaptée aux besoins en soins palliatifs des patients hospitalisés. Les chercheurs de la Loyola Medicine concentrent en effet leur analyse sur les techniques les plus susceptibles d'avoir un impact en pratique hospitalière. Neuf articles sont ainsi retenus et présentés dans le Journal of Hospital Medicine : ces articles apportent des conseils importants aux cliniciens qui prennent en charge des patients hospitalisés atteints de maladies graves, y compris dans la prise en charge des symptômes, la planification des soins, la gestion de la détresse morale et les conditions de fin de vie.
Des pratiques rigoureuses d'hygiène et de lavage des mains peuvent permettre de réduire la mortalité, les taux de prescription d'antibiotiques et donc les risques d’antibiorésistance, particulièrement chez les patients/résidents âgés. C’est donc vrai non seulement dans les établissements hospitaliers mais aussi dans les maisons de soins infirmiers ou de longs séjours, conclut cette étude française du laboratoire Modélisation, épidémiologie et surveillance des risques sanitaires (MESuRS) du Conservatoire national des Arts et Métiers.
Un très grand nombre d’hospitalisations serait évitable en réduisant les événements indésirables liés aux médicaments, aux polymédications et à la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées. Et la déprescription participe à une meilleure pratique de prescription. Cette équipe de l’Université d'Auckland (Nouvelle-Zélande) qui explore les points de vue des médecins de soins primaires sur les facilitateurs et les freins de la déprescription en pratique quotidienne, suggère que les généralistes, qui prescrivent la plupart des médicaments, ne sont pas, en réalité, la cible prioritaire à convaincre.
Le patient doit être acteur de ses traitements, l’infirmière peut l’aider, relève le Syndicat National des Professionnels Infirmiers dans un communiqué. C’est vrai, en particulier pour les somnifères et les anxiolytiques, chez le patient âgé.
S’il ne faut jamais arrêter un médicament sans l’avis d’un médecin, chaque médicament prescrit doit être régulièrement réévalué : est-il toujours utile ? Quels sont ses inconvénients ?
Certes, ce premier « observatoire Medscape » sur l’état de santé mentale des médecins est mené aux Etats-Unis, cependant, il confirme un phénomène général, déjà documenté dans de nombreux pays : la majorité des médecins sont épuisés ou déprimés. Ce rapport national révèle ainsi que si près des deux tiers des médecins américains se sentent épuisés, déprimés ou les deux à la fois, les médecins en milieu de carrière et les femmes médecins semblent les plus touchés.
Cette étude confirme toute l’importance des soins de transition, en Urgences gériatriques et le rôle clé des infirmières qui les dispensent. Cette équipe de l’École de médecine Mount Sinai (New York) montre que les patients gériatriques vus par les infirmières de soins de transition en service d'urgence sont moins susceptibles d'être admis à l'hôpital. Des données qui confirment l’importance des soins initiés à l'arrivée d'un patient plus âgé en Service d’Urgence.
Cette recherche de Université technique du Danemark ouvre la voie à des stratégies de traitement personnalisées des infections chroniques multirésistantes, à travers l’analyse d’isolats du pathogène multirésistant Pseudomonas aeruginosa, responsable d’infection pulmonaire chez les patients atteints de mucoviscidose (fibrose kystique). Ces infections à Pseudomonas résistantes aux antibiotiques chez les patients atteints de mucoviscidose ont en effet peut-être trouvé un nouveau protocole de traitement : en identifiant sur ces isolats des mutations spécifiques qui confèrent vulnérabilité ou résistance au pathogène, les chercheurs montrent qu’il est possible d’optimiser le traitement de chaque patient en fonction de son « état phénotypique ».
Ce vaccin expérimental pourrait permettre de réduire considérablement l’incidence des infections urinaires, un type d’infections parmi les plus fréquents à l’hôpital comme en soins à domicile. Plus largement ces travaux, présentés dans la revue Science Translational Medicine, décryptent le processus de développement de l’infection et identifient une protéine cible, responsable de la formation du biofilm.
Les infections urinaires sont les infections nosocomiales les plus fréquentes représentant 30 à 36% des infections nosocomiales, hors colonisations asymptomatiques.
Les infirmières, une fois formées, sont tout à fait capables d’assurer certains soins ou actes, jusque-là réservés aux médecins, démontre cette étude espagnole, publiée dans l’édition du 21 mars du Journal of Advanced Nursing. Dans un contexte de déserts médicaux, d’interdisciplinarité et de développement de maisons de santé pluridisciplinaires, ces résultats, favorables à la délégation de tâches médicales peuvent contribuer à réduire les résistances au changement.