Le délirium est un symptôme et une complication plus fréquents qu’on ne pouvait l’estimer jusque-là, chez les patients atteints de COVID-19, souligne cette vaste étude du Vanderbilt University Medical Center qui révèle un fardeau plus élevé du dysfonctionnement cérébral aigu en USI. Ces nouvelles données, présentées dans le Lancet Vanderbilt University Medical Center alertent en effet, dans un contexte de pression hospitalière, sur un abandon de certaines bonnes pratiques en réanimation et en soins intensifs.
Une nouvelle approche pour comprendre la biologie de la cicatrisation des plaies est proposée par cette équipe de Université Thomas Jefferson qui utilise les pansements usagés comme mode d’échantillonnage cellulaire et moyen novateur et non invasif d'étudier les mécanismes qui favorisent ou pas la cicatrisation. Cette nouvelle approche est décrite dans les Scientific Reports.
Nos corps pansent souvent par eux-mêmes leurs blessures.
En cette année 2020, 30 ans après sa création, le Salon Infirmier fait peau neuve et joue la carte de l’ouverture ! Les Journées Nationales des Infirmiers Libéraux (JNIL) rejoignent l’événement et l’enrichissent, illustrant parfaitement l’exhaustivité de la profession infirmière, quel que soit son terrain d’exercice, et son expertise au service de parcours de soins aussi riches que variés.
2020, c’est aussi une année très particulière pour la profession qui, engagée à temps plein lors de la crise sanitaire du printemps, a su montrer son engagement et ses compétences, sa force et sa pugnacité mais aussi, très éprouvée par le combat, sa résilience.
Ces niveaux élevés de détresse évalués au plus fort de la pandémie COVID-19, chez les infirmières et les médecins ne sont certes pas une surprise. Mais avec la moitié des effectifs atteints de symptômes dépressifs, l’étude présentée dans la revue General Hospital Psychiatry montre toute l’ampleur de ces effets psychologiques chez les personnels de santé. Des données qui montrent toute l’urgence de mettre en place de nouveaux protocoles à l’hôpital pour répondre à ce type de crise sanitaire.
Les facultés de Médecine de Sorbonne Université et de l’Université Paris Est Créteil proposeront pour la rentrée 2020-2021 aux professionnels de santé titulaires du diplôme d’État d’infirmier (IDE), avec un minimum 3 ans d’exercice, une formation spécifique conduisant au diplôme d’état en pratique avancée (grade Master 2).
La formation est organisée autour de :
1re année en tronc commun permettant de poser les bases de l’exercice infirmier en pratique avancée.
Ce capteur portable, nommé « VitalScout » et présenté par une équipe de bioingénieurs de l’Université de Galles du Sud permet d’évaluer les niveaux de stress. Documenté dans les Physiological Reports, ce dispositif pourrait contribuer à mieux contrôler et prévenir le burn out, en particulier chez les médecins, les infirmiers et autres personnels de santé.
La forte prévalence du stress et de l’épuisement professionnel est bien documentée chez les professionnels de santé, rappelle l’auteur principal, le Dr Damian M.
Des doses cumulées de stéroïdes oraux trop élevées apparaissent liées à une augmentation de la pression artérielle, selon cette étude d’une équipe de l’Université de Leeds. Des conclusions présentées dans le Canadian Medical Association Journal à prendre au sérieux, alors que l’hypertension artérielle (HTA) touche déjà un adulte sur 5 dans le monde.
« Cet effet cumulé des doses de stéroïdes oraux sur le risque d'hypertension est substantiel, d’autant qu'il s'agit de médicaments couramment prescrits et que le fardeau de santé associé pourrait être très élevé », souligne le Dr Mar Pujades-Rodriguez du Leeds Institute of Health Sciences.
Dans le monde entier, alors que des millions de personnes restent à la maison pour réduire au maximum la transmission du nouveau coronavirus SARS-CoV-2, les professionnels de santé se préparent à faire exactement le contraire. Ces médecins, infirmiers, aides-soignants et les autres personnels de santé sont en première ligne dans les cliniques et les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets et les centres de soins de ville, exposés à un risque particulièrement élevé de COVID-19.
Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI) a enregistré des remontées de manque de masques FFP2, de patients non testés faute de moyens, etc… Cela a été vérifié par un sondage avec 16.383 infirmières qui ont répondu.
« Les professionnels infirmiers sont en colère, car nous n'acceptons pas de ne pas disposer du matériel adapté, dans la cinquième puissance mondiale », observe Thierry Amouroux, porte-parole du SNPI.
Les personnes atteintes de comorbidités chroniques ont besoin d'un soutien et de services médicaux et hospitaliers supplémentaires, ce qui entraîne des dépenses de santé plus élevées. Cette équipe de la George Mason University (Virginie) qui a analysé l’expérience de soins des patients souffrant de multiples maladies chroniques dans un centre de santé centré sur le patient (CareFirst Patient-Centered Medical Home), apporte à nouveau une confirmation de l’importance de soins coordonnés pour les résultats de santé mais aussi pour le vécu des patients.