Les infirmières cliniciennes devraient être en première ligne dans la détection des démences, en particulier chez les femmes. Pourtant les professionnels de santé n'évaluent pas régulièrement la santé cognitive de leurs patients et « sont en manque » d'outils d'évaluation normalisés et reconnus pour effectuer ces évaluations critiques relève ce rapport de l’Association WomenAgainstAlzheimer et de l'Association américaine infirmière, la National Association of Nurse Practitioners in Women's Health.
Plusieurs études ont déjà associé une horloge biologique déréglée par un travail de nuit ou posté, à des effets néfastes pour la santé. Cette nouvelle étude confirme 2 effets liés à la durée du travail en horaires décalés: une augmentation de l’incidence des maladies cardiovasculaires et de la mortalité par cancer du poumon, chez des infirmières ayant travaillé en rotation par quarts, de nuit, respectivement pendant 5 et 15 années ou plus.
C’est la première étude à avoir regardé si les médecins ont un taux de divorce supérieur ou non, par rapport aux autres professions de santé ou à d’autres professions sans rapport avec la santé, comme les avocats, par exemple. Les conclusions, présentées dans le British Medical Journal et commentées dans la même revue par un médecin britannique, répondent non seulement à la question, mais révèlent que les médecins femmes ont un risque accru par rapport à leurs homologues masculins.
Cette étude de l’Ohio State montre une réduction spectaculaire et possible du stress, chez les infirmières en soins intensifs, grâce à quelques techniques de relaxation. Un appel à mettre en œuvre ces exercices de méditation en pleine conscience, dans cet environnement de travail ultra-stressant, pour réduire non seulement le stress mais aussi le risque d'épuisement professionnel ou burn out. Conclusions dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine.
59% des patients ont été soulagés par Cymbalta (duloxétine) de la douleur causée par la chimiothérapie, révèle cette étude de l’University of Michigan School of Nursing, présentée au 48è congrès de l'American Society of Clinical Oncology de Chicago. Un espoir pour les patients souffrant de picotements et de sensations douloureuses provoqués par la chimiothérapie.
C'est le premier essai clinique à identifier un traitement efficace pour cette douleur neuropathique induite par la chimio, un effet secondaire fréquent avec certains agents : Sensation de picotements dans les orteils, les pieds, les doigts et les mains qui vont de l'inconfort à la douleur pour un patient sur 3.
Les infirmières surchargées commettent des erreurs évitables qui entraînent, immanquablement des infections nosocomiales, indépendamment de leur volonté, démontre cette étude de la Nursing School de l’Université de Pennsylvanie, soutenue par les National Institutes of Health (NIH). Ces conclusions et ces appréciations du risque, bien qu’américaines et publiées dans l’édition d’août de l’American Journal of Infection, mettent en garde contre les conséquences du burn out, et sur les personnels soignants et pour la sécurité des soins.
L'Ordre national des infirmiers qui, depuis de nombreux mois, ne savait comment “boucler” son 3ème exercice annuel et combler un déficit important, vient d’obtenir le soutien de sa banque, le groupe BPCE, dans son effort de redressement financier.
Financé uniquement par les cotisations des membres, l'Ordre doit couvrir et ses frais de fonctionnement et d'investissement mais aussi les frais financiers de l'emprunt contracté pour deux ans, en mai 2009, dans l'attente de rentrées de nouvelles cotisations.
Certes la douleur ne fait pas rire mais le rire augmente bien la tolérance à la douleur, selon cette étude de chercheurs de l'Université d'Oxford, en collaboration avec d'autres chercheurs européens et américains. Cette étude, publiée dans l’édition du 14 septembre des comptes-rendus de la Royal Society britannique suggère de recourir aussi au rire, en milieu médical.
Cette recherche, composée de 6 études expérimentales menées avec 16 à 62 participants par groupe, soit « en laboratoire » (avec projection de vidéos) qu'en « live » (en tant que spectateurs à des spectacles) avait pour objectif, d'étudier le lien entre le rire ou la détente en société et le sentiment de bien-être mais aussi de mieux comprendre le rôle joué par le rire dans nos interactions sociales.
La Haute Autorité de Santé (HAS) s’était engagée, en mai dernier à procéder à l'analyse de toutes ses recommandations élaborées entre 2005 et 2010 pour vérifier si elles étaient bien conformes aux règles en matière de déclarations publiques d'intérêt. Après ses recommandations sur la prise en charge du diabète de type 2, puis sur la maladie d’Alzheimer, suspendues en mai dernier, la HAS annonce la suspension de 6 autres recommandations.
Un adulte sur 5 souffre de douleur chronique en Europe et un sur 3 n’est pas traité. Un groupe de spécialistes européens de la douleur européenne, OPENMinds, lance aujourd'hui un livre blanc qui souligne les déficiences de prise en charge de la douleur chronique et appelle les gouvernements à agir de toute urgence pour sa prévention et son traitement.
«Les recherches menées et publiées dans ce livre blanc révèlent une prévalence alarmante de la douleur chronique non prise en charge dans nos communautés.