Ces études et ces entretiens menés par une équipe de l’Université George Washington révèlent que les journalistes de la santé ne comprennent toujours pas l’éventail des rôles des infirmier(e)s et que la profession ne les intéresse pas suffisamment. Des conclusions présentées dans deux revues, le Journal of Nursing Scholarship et l’American Journal of Nursing qui soulignent que les médias pourraient s’impliquer davantage pour apporter au public et aux usagers de santé un bilan plus juste des connaissances et des actes que les infirmières peuvent offrir.
Dans un souci de transparence et de promotion de la communication avec les patients après une erreur médicale, de nombreux hôpitaux ont mis en œuvre une nouvelle approche appelée programme de communication et de résolution des problèmes. Cette étude d’une équipe du Brigham and Women's Hospital (BWH), montre, dans la revue Health Affairs, que grâce à ces programmes, les hôpitaux communiquent ouvertement avec les patients après les événements indésirables, en recherchant des informations spécifiques, en fournissant des explications et, le cas échéant, en assumant la responsabilité de l’erreur.
Parmi les priorités des infirmières et des autres professionnels de santé, il y a l’éducation des patients sur les risques pour la santé liés à la sédentarité prolongée, et sur les moyens de réduire et d’interrompre ces temps d’inactivité. On sait bien aujourd’hui que le fait de rester assis trop longtemps dans la journée sans pause active, accroît le risque de nombreuses maladies, même si l'on se livre à l’activité physique recommandée.
Et si les piqûres ne faisaient plus mal aux enfants ? L'hôpital peut mettre en œuvre toute une série de stratégies pour éliminer ou réduire la douleur de l'aiguille chez les enfants. Cette étude nous propose dans cette édition spéciale de PAIN Reports® consacrée à la recherche pédiatrique contre la douleur, 4 interventions éprouvées contre la douleur au site d'injection.
Au départ, c’est la démarche unique en son genre d’un grand hôpital pédiatrique américain et le premier bilan de mises en œuvre réussies de protocoles, visant à réduire ou éliminer la douleur à l’aiguille, y compris celle des vaccinations, à l’échelle d’un hôpital international pour enfants, résume l’auteur principal, le Dr Stefan J.
En 2014, de nouveaux règlements sur la dotation en personnel infirmier aux soins intensifs ont entraîné de modestes augmentations de personnel, mais aucune réduction des taux de mortalité ou de complications chez les patients. Ce bilan d’une équipe du Beth Israel Deaconess (Boston), proposé dans la revue Critical Care Medicine, loin de contester la sécurité et la qualité des soins associée à une dotation plus généreuse en personnels, suggère surtout l’absence d’effet d’une nouvelle réglementation en matière d’organisation au sein des établissements.
C’est à travers toute une série d’articles et d’études que le Journal of Addictions Nursing, la revue officielle de l’International Nurses Society on Addictions, nous livre une perspective infirmière sur la crise des opioïdes. Une crise qui touche aujourd’hui l’Europe autant que les Etats-Unis. Cette édition documente ainsi le rôle unique à jouer pa les infirmières spécialisées en toxicomanie dans la prise en charge des patients concernés.
Les études sont nombreuses sur les effets néfastes pour la santé de la sédentarité, et surtout sur les effets de la position assise prolongée. Cette nouvelle revue de la littérature appelle les infirmiers et les infirmières, en première ligne face aux patients sédentaires, parfois malgré eux, à sensibiliser et à apporter des conseils pour réduire ces risques associés à la sédentarité prolongée.
« Lorsque nous pensons au diagnostic, nous considérons généralement une maladie à la fois. Lorsque nous planifions sa gestion, nous faisons la même chose. C'est essentiel pour la clarté de la pensée, mais cela ne tient pas compte du fait qu'une maladie peut influer sur l'évolution d'une autre maladie coexistante », écrit le rédacteur en chef du Journal de l'Association médicale canadienne (CMAJ).
L’évaluation de la douleur chez le petit enfant, encore incapable de s’exprimer et de la décrire avec des mots, ou encore chez des enfants présentant des comorbidités complexes, est un défi de toujours pour les infirmières en pédiatrie. Cette recherche de la Solomont School of Nursing de l’Université du Massachusetts nous indique les priorités dans l'identification de la douleur chez l'enfant, en particulier lorsqu’il souffre de troubles neurologiques.
Dans l'ensemble, 1 à 2% des patients sortent de l’hôpital, contre avis médical. Les patients ayant subi une angioplastie coronaire, ayant subi une crise cardiaque, qui fument ou abusent de l'alcool ou d’autres substances sont les plus susceptibles de ne pas suivre l'avis médical et de sortir de l’hôpital en dépit de l’avis du médecin. Cette étude, présentée dans le Journal of American College of Cardiology (JACC) : Cardiovascular Interventions constate que la sortie de l’hôpital contre avis médical est le meilleur prédicteur d’y retourner dans les 30 jours qui suivent.